đĄDans certaines entreprises, lâhumour et les « blagues d’intĂ©gration » peuvent parfois dĂ©passer les limites.
â ïž Et quand il s’agit dâapprentis, la loi est trĂšs claire : ils sont protĂ©gĂ©s, et toute dĂ©rive peut avoir de lourdes consĂ©quences juridiques.
đ§Par exemple, en 2006, la Cour de cassation a jugĂ© qu’en enfermant un apprenti dans un rĂ©frigĂ©rateur, mĂȘme briĂšvement et avec son consentement, l’employeur Ă©tait responsable de la rupture du contrat d’apprentissage.
đ€Dans le mĂȘme style, contraindre un apprenti Ă inhaler une poudre blanche supposĂ©e ĂȘtre de la cocaĂŻne devant des collĂšgues a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une cause valable de licenciement. Cependant, la Cour a attĂ©nuĂ© la gravitĂ© de la faute initialement retenue par l’employeur, car il s’est avĂ©rĂ© que la substance n’Ă©tait en rĂ©alitĂ© que de la maĂŻzena (et heureusement⊠!) et quâil sâagissait dâun poisson dâavril.
đŻ Ce quâil faut retenir : l’humour en entreprise a ses limites, surtout lorsquâil touche des jeunes en formation.
đ Un « poisson dâavril » mal inspirĂ© peut vite devenir un motif de sanction⊠voire un litige aux prudâhommes. #RH #Apprentissage #DroitDuTravail #PrĂ©vention