đLe Projet de Loi de Financement de la SĂ©curitĂ© Sociale (PLFSS) pour 2025, tel quâimaginĂ© par le gouvernement, introduit une rĂ©forme progressive des allĂšgements de cotisations patronales, avec un double objectif : rationaliser les dĂ©penses publiques et encourager la revalorisation des salaires des plus bas revenus.
đRĂDUCTION DES ALLĂGEMENTS POUR LES BAS SALAIRES
En 2025, une premiĂšre baisse de 2 points des allĂšgements de cotisations patronales sâappliquerait aux salaires compris entre le Smic et 1,3 Smic. Cette rĂ©duction sera suivie dâune nouvelle baisse de 2 points en 2026, visant Ă rĂ©duire le coĂ»t pour la sĂ©curitĂ© sociale de ces exonĂ©rations. En parallĂšle, le gouvernement renforcera les allĂšgements sur la tranche des salaires allant de 1,3 Ă 1,8 Smic. Ce dispositif vise Ă inciter les entreprises Ă mieux rĂ©munĂ©rer leurs salariĂ©s, en rendant les hausses salariales plus attractives pour les employeurs.
âEXTINCTION PROGRESSIVE DES EXONĂRATIONS POUR LES HAUTS SALAIRES
à terme, les allÚgements de cotisations patronales seront supprimés pour les salaires dépassant 3 Smic, contre 3,5 Smic actuellement, afin de recentrer les avantages fiscaux sur les salaires plus modestes et moyens.
đ„Cette rĂ©forme vise donc un Ă©quilibre entre lâincitation salariale et une meilleure maĂźtrise des finances publiques en recentrant les aides sur les tranches de revenus infĂ©rieurs et intermĂ©diaires. Le prĂ©sident de Prism’Emploi a jugĂ© « dramatique » pour le secteur de lâintĂ©rim les « coupes franches Ă l’intĂ©rieur des allĂšgements » de cotisations prĂ©vues par le projet de budget pour la SĂ©curitĂ© sociale. A ses yeux, « c’est une hĂ©rĂ©sie de penser que ça peut aider Ă l’accĂšs Ă l’emploi ».
đUne rĂ©forme controversĂ©e, affaire Ă suivreâŠ